Caroline : Jonathan, ça se passe comment le marché de l'immobilier ce printemps ?
Jonathan : Je ne sais pas... tu sais, on est vraiment à deux opposés : lui, c'est à Rive-Nord, moi, c'est Rive-Sud aujourd'hui. Puis lui, c'est Rive-Nord. Ça, c'est nos prénoms !
Caroline : Oui, Rive-Nord, Rive-Sud... Rive-Nord, Rive-Sud. Comment ça va sur la Rive-Nord ?
Jonathan : Ça va très bien, oui. Ça va très bien. Pour vrai, le marché, le premier trimestre, c'est très, très fort. On a commencé à ouvrir en force. Il y a vraiment une forte demande pour toutes les propriétés qui sont en bas de 600 000. En bas de 600 000, on est encore surenchères. C'est difficile pour les acheteurs.
Caroline : C'est difficile parce qu'on retombe un peu au temps de la pandémie aussi, où on a souvent des refus, on est en surenchère. On reçoit plusieurs offres. On n'est pas comme en pandémie, je ne sais pas toi, moi, je ne reçois pas 20 offres sur une propriété mais, tu sais, j'ai de la maison de campagne encore à 300 000-400 000, j'ai ça. Puis c'est sûr que ce n'est pas rare que j'aie 3, 4, 5 offres en même temps, mais là je suis vraiment dans le pas cher.
Jonathan : Tu vois, nous, dans le coin de la ville, Laval, Sainte-Thérèse, une propriété bien affichée entre 5 et 600 000 va recevoir facilement 6 à 10 offres.
Caroline : Ah, beaucoup !
Jonathan : Oui, c'est encore beaucoup.
Caroline : Combien de temps elle reste sur le marché avant ?
Jonathan : Une semaine. Une semaine maximum. C'est plate parce qu'on retombe encore dans des mauvaises habitudes où on va inscrire la propriété, on va réduire les visites à la fin de semaine, ou sinon à une visite libre, puis on ne va pas laisser le temps aux acheteurs de vraiment avoir le temps de magasiner. Ça les met dans une situation de pression. Puis, en tant que courtier, je pense que c'est là qu'il est important de, un, calmer nos acheteurs, les rassurer qu'il faut quand même qu'ils prennent une décision, mais c'est comme toujours en mode urgence. Là, parce que c'est comme mon chien quand il regarde par la porte pour voir un écureuil : là il part, il va en avant, il va s'amuser. Mais, pour l'acheteur, il est en mode alerte.
Caroline : Tu as tellement raison. Pour le chien et pour l'écureuil, c'est normal d'avoir cette réaction-là. Le 1er juin, le 1er juillet arrive !
Jonathan : Oui, c'est ça, le lancement d'urgence. On a concrétisé trois transactions cette semaine, c'était trois cas similaires. On a eu des gens très anxieux, au bord de la panique. Et puis, c'est là qu'en tant que courtier, je pense que notre devoir est de les rassurer avec notre expérience, de leur dire qu'on va bien travailler, qu'on va prendre notre temps. Puis moi, j'ai confiance en moi dans le sens que je sais qu'on va trouver la propriété qui va leur convenir au bon prix, en étant patient mais en étant très actif comme courtier sur le terrain.
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