Pourquoi la commission des courtiers immobiliers n’est pas aussi « exorbitante » qu’elle en a l’air

Lorsqu’un propriétaire met sa maison en vente et voit la commission exigée par un courtier immobilier, il est fréquent d’entendre la remarque : « Mais c’est énorme pour quelques visites et un contrat signé ! » Pourtant, cette perception ne reflète pas la réalité.
La commission perçue par le courtier n’est pas une somme qu’il garde pour lui seul : il s’agit en fait d’une commission de l’industrie du courtage immobilier, qui est redistribuée à travers divers organismes, compagnies et obligations professionnelles.
La réalité derrière la commission
En moyenne, la commission représente un pourcentage du prix de vente de la propriété. Si ce montant peut sembler élevé aux yeux du consommateur, il faut savoir que le courtier n’empoches pas la totalité.
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Partage avec l’agence de courtage : une proportion importante est versée à l’agence pour couvrir les frais d’infrastructure, de marketing, d’administration et de soutien.
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Assurances professionnelles : au Québec, le courtier doit obligatoirement contribuer à des fonds de protection du public et souscrire à des assurances responsabilité.
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Frais de formation continue : l’OACIQ (Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec) exige une formation continue, ce qui implique des coûts permanents.
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Contributions et cotisations : divers frais annuels sont versés à l’OACIQ, à l’association professionnelle (ACAIQ/CAA), ou encore aux réseaux de courtage (franchises).
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Fiscalité et dépenses opérationnelles : le courtier assume aussi ses impôts, ses déplacements, ses publicités personnelles, ses outils technologiques, sa téléphonie, etc.
Ainsi, sur la commission versée par le consommateur, seule une fraction revient réellement dans les poches du courtier à titre de revenu net.
Un métier à haut risque et sans salaire fixe
Le courtier immobilier n’a pas de salaire garanti. Ses revenus dépendent exclusivement des transactions conclues, et il doit assumer tous ses frais, qu’une propriété se vende ou non.
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Un courtier peut investir des dizaines d’heures dans une propriété (mise en marché, visites, négociations, paperasse) sans aucune garantie de résultat.
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Si la maison ne se vend pas, il ne touche rien, malgré tout le travail accompli.
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Lorsqu’une vente réussit, la commission compense aussi toutes les démarches et le risque pris sur les dossiers qui n’aboutissent pas.
Une expertise encadrée et réglementée
Il ne faut pas oublier que le courtier est un professionnel certifié et réglementé. Il agit comme intermédiaire de confiance dans l’une des plus grandes transactions de la vie d’un consommateur.
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Il sécurise la transaction grâce à ses connaissances juridiques, financières et contractuelles.
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Il négocie dans l’intérêt de son client pour maximiser le prix de vente ou obtenir les meilleures conditions d’achat.
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Il évite au consommateur de coûteuses erreurs, parfois bien plus onéreuses que la commission elle-même.
Conclusion : une rémunération partagée, et non individuelle
Plutôt que de voir la commission comme une rémunération « exorbitante » versée à un seul courtier, il faut comprendre qu’il s’agit d’un écosystème complet : agences, organismes, assurances, formations, fiscalité et frais de fonctionnement.
En fin de compte, la commission immobilière est le prix de la sécurité, de la compétence et de l’encadrement réglementé. Le courtier, loin d’empocher une fortune facile, assume un risque financier et professionnel considérable afin de mener à bien la transaction la plus importante de votre vie.
➡️ La prochaine fois que vous entendrez parler d’une commission “trop élevée”, rappelez-vous : ce n’est pas seulement la commission d’un courtier, c’est la commission de toute une industrie.
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